Pour certains, « il est l’un des rares à avoir su dégager l’essentiel des courants avant-gardistes du siècle, notamment le pop art » mais c’est surtout un artiste cultivant le kitsch très apprécié par des milliardaires nouveaux riches — c’est l’artiste favori du financier et escroc américain Bernard Madoff — mais beaucoup moins par la critique et le public. Il reprend ainsi, en les transformant, les figures de la culture américaine : Popeye, Hulk, Michael Jackson… On peut qualifier son style de néo-pop.

Jeff Koons utilise plusieurs techniques artistiques : l’installation, la photographie, la peinture, la sculpture sur tous matériaux (bois, marbre, verre, inox) jusqu’à la création assistée par ordinateur, sa technique de prédilection pour les peintures, qui sont ensuite mises en forme sur toile par ses assistants. Il affirme essayer de faire de l’art pour le plus grand nombre et travailler toujours avec le souci de « traiter de choses avec lesquelles tout le monde peut créer un lien ». Malgré la simplicité apparente de ses œuvres, Koons y met le plus grand soin, ses Balloon Dogs, par exemple, reproduisent le moindre plissement du ballon. Le temps de production d’une sculpture serait de près de trois ans.

 

L’une de ses dernières créations, Split-Rocker, est une sculpture réalisée avec plus de 100 000 fleurs. Elle représente pour une moitié un Dino, pour une moitié un Pony, tous deux issus de l’imagerie de l’enfance. Elle a été acquise par François Pinault en 2001.

Plus récemment, Koons a collaboré avec BMW et a décoré la 17e Art Car de la marque, une M3 courant dans la catégorie GT2 aux 24 Heures du Mans 2010. Cette décoration spéciale, réalisée à partir d’une impression numérisée sur vinyle recouverte de deux épaisseurs de film transparent de protection, a été dévoilée le 1er juin 2010 au Centre Georges-Pompidou à Paris.

Il a participé à la création de la statue de Artpop (dévoilée le 11 novembre 2013) lors de la artRave qui est le quatrième album de la chanteuse Lady Gaga.

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